Allaiter après six mois : Gérer les remarques (pas toujours positives) de la famille

« Quoi, tu l'allaites encore? Mais quand est-ce que tu t'arrêtes?». Quelle mère à plus de six mois d'allaitement n'a jamais entendu cette phrase? Levez la main! Personne… C'est le grand classique, incontournable, alors autant vous y préparer avec le sourire, mamans qui commencez votre allaitement.

 

L'aspect comique de la question est qu'elle peut revenir encore et toujours… Et si vous y êtes abonnée, alors vous avez peut-être votre réponse-type. Mais ce n'est pas toujours le cas… Certaines mamans ne savent vraiment pas quoi répondre, rougissent, blanchissent, et ont l'impression d'être devant un tribunal.

 

 

 

Voici quelques pistes pour vous aider à gérer ces situations où l'on vous juge sur la longueur de votre allaitement. Au final, derrière toutes les interventions de l'entourage, qu'elles soient inquiètes, moqueuses, agressives ou naïves, il y a toujours une peur. Celle que le bébé soit différent, ait des carences, que la mère soit trop fatiguée. Ou encore par projection, la peur de n'avoir pas fait aussi bien pour son propre enfant. Essayons de prendre un peu de distance et de faire également prendre de la distance à nos proches.

 

Derrière chaque question, une peur

 

Notre société étant avare d'informations justes et claires sur l'allaitement, c'est à vous de calmer ces peurs. Oui je sais, cela fait une tâche de plus dans une journée bien remplie… mais c'est comme ça. Alors autant s'organiser pour y passer le moins de temps et d'énergie possible.

 

Avant de pouvoir répondre à cette question, et aux autres du même style, vous devez donc essayer de comprendre ce qui motive votre interlocuteur :

 

-est-ce que cette phrase vient tout simplement de quelqu'un, votre beau-père par exemple, ayant souvent envie de plaisanter (plus ou moins gentiment…)? Car pour le plaisantin, voici un sujet facile, récurrent, et qui fait mouche à tous les coups! Là, l'idéal est de répondre dans la même veine, par une blague, qui ne répond pas à la question. Dans ce cas de figure, inutile de vous embarquer dans de grands discours scientifiques sur les bienfaits de l'allaitement, qui feront la joie de votre interlocuteur car il pourra enchaîner sur des blagues peut-être plus provocantes, juste pour continuer à plaisanter! Racontez lui le dernier bon mot de votre bambin, ou apprenez une blague que vous trouverez sur internet. Tout en restant dans son registre, vous inversez ainsi la situation, vous ne passez pas pour la pénible de service, et il y a tout à parier que cette question sera vite derrière vous.

 

-est-ce la méconnaissance totale de la physiologie qui angoisse votre interlocuteur, par exemple votre mère ou votre belle-mère, persuadée que son petit-fils risque là un retard de croissance? Plaisanter ne suffit plus, vous devez faire preuve de pédagogie. Vous pouvez alors lui parler des recommandations de l'HAS et de celles de l'OMS qui sont basées sur ces centaines d'études de par le monde. Contrairement à l'idée répandue que le lait maternel, c'est quasiment de l'eau à partir d'un certain temps, cette précieuse nourriture s'adapte à l'appétit et aux besoins du nourrisson, puis au bébé et au bambin. La nature a bien prévu les choses, et à partir de un an, le lait maternel double sa concentration en lipides par rapport aux premières semaines de vie. Les apports caloriques sont donc conséquents.

 

-est-ce quelque chose qui pourrait se rapprocher d'une forme de jalousie, par exemple de la part d'une mère qui n'aurait pas « pu » allaiter ou même qui n'a pas eu d'enfants? Elle a en fait besoin de parler. Si vous y parvenez, laissez-la épancher ses déceptions en lui retournant quelques questions gentiment formulées. Cela qui lui permettra de calmer sa peur d'avoir échoué en tant que mère (du moins c'est ce qu'elle pense).

 

-est-ce la peur de l'inceste? Parce qu'ils sont mal renseignés et qu'ils voient le sein comme sexuel avant d'être nourricier, certains sont persuadés qu'une maman qui allaite son petit garçon d'un an passé lui fait subir une relation malsaine. La physiologie humaine est ainsi conçue que le petit d'homme est fait pour être allaité plusieurs années. Selon le registre de votre interlocuteur, répondez plus ou moins sérieusement à cette interrogation née de ses propres croyances et amenez le à se documenter. Pour dédramatiser, vous pouvez par exemple lui raconter qu'il y a quinze mille ans, l'humanité ne faisait pas du lait en poudre en allant traire les bisons! Le lait étant indispensable pour les enfants de moins de deux ans, même après la diversification, il fallait donc bien les allaiter tout ce temps-là. L'allaitement était pour homo sapiens, et est encore aujourd'hui, une relation naturelle et saine.

 

 

 

 

Sérénité et confiance…

 

De nombreux autres cas de figures peuvent se présenter à vous. La meilleure façon de se tirer de cette question et de ses nombreuses variantes, sans provoquer de conflit familial, est de répondre sans agressivité, dans la compréhension de ce que vit l'autre. L'humour pour les blagueurs et les agressifs, les données scientifiques pour les inquiets, et les bonnes joues bien rondes de votre bébé seront vos meilleurs atouts!

 

Et puis surtout : ayez confiance en vous! Des millions de femmes dans le monde allaitent leur grand bébé. Connectez vous à ce réseau d'amour pour y puiser la force de continuer lorsque les remarques sont franchement désagréables…

 

22 réflexions sur « Allaiter après six mois : Gérer les remarques (pas toujours positives) de la famille »

  1. Excéllent article !!!

    En effet si certains sont indifférents face à notre allaitement ou même admiratifs, d'autres ne le sont pas du tout, ne comprennent pas pourquoi au delà de 3 ou 6 mois on continue !!! Et bien souvent ce sont des personnes qui n'ont pas encore d'enfant, je me dis que si elles se lancent dans cette belle aventure et qu'elles ont la chance que tout se passe bien elles en deviendront vite accroc ^^ et je leur explique tout ce qui me motive évidemment !!! L'allaitement a été tellement compliqué jusqu'à ses 2/3 mois que j'aurais pu baisser les bras une bonne dizaines de fois mais non, en apprenant qu'elle n'était pas comme les autres enfants, qu'elle n'aurait pas la chance de grandir aussi bien qu'eux ça m'a donné une force incommensurable pour lui donner le meilleur de moi !!! Alors quand on me demande quand est-ce qu'on arrêtera l'allaitement je leur répond tout simplement "Quand notre petite crevette l'aura décidé !!!" et c'est pas demain la veille 😉 "ma tétés c'est sacrée 🙂 "

     

    Au plaisir de lire vous lire …

     

    Marine

  2. Bonjour,

    Maman de 5 enfants de 2 mariages différents je n'ai pas allaité mes 3 premières filles car d'une part j'etais jeune (18 ans pour la 1ère, 19 pour la seconde et 24 pour la 3 ème) ,le regard des autres m'effrayait..déjà que j'avais osé être jeune maman mais si en plus je " débalais ma jeune poitrine…."c'etait insupportable et surtout inacceptable pour mon entourage..Mon mari d'alors, qui faisait justement partie de ceux qui trouvait cela incorrecte et de 10 ans  mon ainé m'a donc empeché de vivre la maternité comme je l'entendais…certes elles n'ont manqué de rien…et ont eu une évolution normale.J'ai vécue seule mon rôle de maman de famille nombreuse en faisant bien attention de ne choquer personne!!!

    Et puis , une nouvelle vie s'est offerte à moi et 2 autres enfants: deux garçons…Là, pour le 1er j'avais 36 ANS, le dernier à 4 mois…Pour le plus grand je l'ai allaité jusqu'à ses 3 ans…Un lien très particulier nous unis et malgré un job tres prenant nous avons gardé ces moments uniques jusqu'à sa rentrée à l'école maternelle…

    Je me suis posée la question pour le petit dernier , un peu hésitante car l'impression que je trahirai cette relation si forte entre mon grand et moi…Et puis , du haut de ses 6 ans il a dit naturellement à qui voulait bien l'entendre pendant ma grossesse que son petit frère se nourirait de "la doudoune" de maman pour etre fort!!! Alors aujourd'hui, j'allaite mon petit dernier avec fierté et tendresse, ce partage si incroyable…et il n'y a pas de d'âge limite pas de DLC….tant qu'il aura besoin de têter..il têtera…6mois, 1 an, davantage…je ne sais encore …seul mon fils me le dira….

     

     

     

  3. Merci pour cet article. J’allaite mon bambin de 18 mois et c’est un pur bonheur. Mais pas que ! C’est pratique rassurant efficace… Tellement de raisons peuvent être invoquées. Et quand on me demande jusqu’à quand je vais l’allaiter… Ma réponse ? ‘jusqu’au bac mais plus ça approche et plus ça m’angoisse !’
    L’humour decontenance la mauvaise langue…
    A bientôt !

  4. Merci pour cet article!
    Mon petit garçon va avoir 9 mois, je l’allaite encore 4 fois par jour le matin, vers 17h, au couché et une fois la nuit.
    Je suis très fier de moi quand je le vois me regarder se pencher vers moi en se faisant comprendre qu’il veut la toutoune à maman. J’adore !! Ce lien entre nous, je me sens maman, ça me rassure dans mon rôle de maman et on sent que notre petit est également rassuré.
    Je ne sais pas jusqu’à quand j’aurai le plaisir d’allaiter mais pour le moment c’est l’Amour entre une mère et son enfant .

  5. Bonjour à tous,
    J’allaite mon 1er enfant qui va avoir 3mois. J’ai failli arrêter récemment car je reprends bientôt le travail. N’arrivant pas à franchir le pas d’acheter de la PPN, j’ai compris que ça n’était pas ce que je voulais! Je me sens dorénavant déterminer à poursuivre l’allaitement, après m’être “fait peur”. Merci pour cet article qui me regonfle de motivations!

    Adèle

    1. Bonjour.
      Beaucoup de mamans tirent leur lait pour la reprise du travail.
      Sur fb, il existe un groupe: les tires allaitantes. Elles aident les mamans qui allaitent et/ou tirent.
      Elles se soutiennent et ont créés des fichiers avec témoignages, les bobos, les galactogenes etc…

  6. Bonjour,

    Je suis une jeune maman de jumelles de 2mois et demi. Elles sont nées prématurées et ont donc 1 mois corrigé. Ma grossesse géméllaire faisaient parti des plus rares du coup mon médecin avait préféré déclencher mon accouchement par césarienne à 34 1/2 SA me disant qu’on gère très bien la prématurité. Malheureureusement elles sont eu des complications à la naissance et on les a transférées dans un autre hôpital où je ne pouvais être transféré faute de place. Du coup pour résumer j’ai eu très peu de contact avec elles, j’essayais d’avoir des bons de sorties pour aller les voir mais sortant de l’opération c’était douloureux, fatiguant et très frustrant. Ma lactation n’a pas été très bien mise en place et le personnel ne m’aidait pas des masses quand j’ai essayé de les mettre au sein (3 semaines après l’accouchement, elles étaient toujours à l’hôpital). On les avait habitué au biberons. J’

  7. (suite désolé j’ai fait une fausse manip):j’ai toujours voulu allaiter mais je n’arrivais au début qu’à avoir 20ml avec le tirelait ce qui est trop peu et vu que je ne les mettais pas au sein (elles étaient encore faible et mon mamelon est plat). Aujourd’hui elles sont complètement au biberon à la maison. Ma situation personnelle fait qu’on a du déménagé en même temps que leur arrivée donc gérer leur venue, le déménagement, la fatigue je n’arrivais même plus à tirer le lait et maintenant je nai que quelques gouttes qui sortent. J’ai essayé de les mettre un peu au sein vu qu’elles ont un peu grandi et qu’elles pourraient mieux tirer pour faire ressortir le mamelon et que ça relancerait peut-être la lactation mais elles sont trop habitués au biberon. Je suis désespérées je me dis que j’ai tout raté et que le lait ne reviendra pas! Est ce que vous savez s’il est possible de faire quelque chose ou c’est foutu!! Merci pour votre réponse et soutien!

    1. Bonjour Lily

      Vous pouvez essayer de relancer votre lactation, mais vous n’aurez peut-être pas la quantité totale pour les deux mais chaque goutte de votre lait est bénéfique pour vos enfants. Je vous conseille de prendre rendez-vous avec une consultante en lactation proche de chez vous ou un professionnel de santé spécialisé en allaitement pour vous aider dans cette démarche.
      Bon courage à vous !

  8. Bonjour
    J’allaite mon petit garçon de presque 14mois. C’est un petit format ( 70.5cm pour 8kg). Je vois une nouvelle pédiatre depuis ses 6 mois. Elle me met la pression à chaque visite pour que j’arrête mon allaitement. Nous avons fait sur sa demande un bilan sanguin et selles pour voir s’il était en » dénutrition » ou s’il était atteint d’une maladie ( je reprends ses mots.)
    Les bilans sont normaux et elle m’a affirmé au téléphone qu’il faudrait » revoir l’alimentation ».4
    Sachant que mon fils tête le matin + un boudoir bio.
    10h un petit yaourth croissance
    12h un pot bio viande legumes 220gr.+2 petits suisses fruits bio.
    16h une compote et un boudoir
    17h50 tétée
    19h30 190gr-200gr de soupe + 2 petits suisses fruits bio.

    Mon fils est en pleine forme , il marche depuis ses 11 mois parle , joue , sourie tout le temps, fais ses nuits depuis longtemps.Il ne se plaint jamais , ne pleure que rarement ( quand je m’en vais de sa vue surtout 😉 )

    Je trouve inadmissible qu’un professionnel de santé vous force la main pour arrêter l’allaitement en vous culpabilisant .
    Car vraiment c’est tout à fait ça.
    Comme je suis mince , elle pense que mon lait n’est pas assez nourrissant ou pire que je ne le nourris pas assez.

    Déjà pour ma première la pédiatre de l’époque m’avait fait arrêter très tôt mon allaitement (6 mois) alors que tout se passait bien , elle était juste pas assez lourde pour leur « normes ».
    En 3 semaines de lait artificiel elle avait pris 1.5kg ! et depuis elle reste en léger surpoids.
    Je n’en démord pas que le surpoids vient de là !

    Mon fils prend plaisir à téter , autant qu’à manger comme les grands. Je dois revoir la pédiatre vendredi , et je sais déjà ce qu’elle va me dire.

    Si vous êtes dans le même cas que nous , du soutien me ferait le plus grand bien..

    1. Bonjour Marie,
      Pour savoir si votre enfant grandit harmonieusement, vous pouvez tracer sa courbe de poids d’après les courbes de l’OMS ( organisation mondiale de la santé: http://www.who.int/childgrowth/standards/cht_wfa_boys_p_0_2.pdf ), cela vous donnera un bon aperçu de sa croissance.
      L’alimentation de votre enfant est bien diversifiée, vous pouvez augmenter ses apports en fruits, légumes ou protéines si nécessaire.
      Votre lait contribue actuellement à sa protection immunitaire plus qu’ à son coté nutritif.

  9. Bonjour,
    À toute les mamans qui reprennent le boulot et qui craignent ne plus pouvoir allaiter :
    Mon bébé à 14 mois et je l’allaite encore.
    J’ai repris le travail à raison de 40h/semaine quand il avait 5 mois.
    Je tirais mon lait au début 2 fois par jour, puis après ses 9 mois plus qu’une fois par jour.
    Je tire entre 150ml et 250ml en une fois donc c’était suffisant.
    Le reste du temps quand je suis à la maison c’est néné à la demande (c’est à dire très souvent) et même la nuit !
    Quand je rentre du boulot le néné nous réconforte tous les deux parce qu’il me manque tellement la journée !
    Maintenant j’ai pris un temps partiel et ne travaille plus que 30h/semaine et je n’ai plus besoin de tirer mon lait.
    J’ai pris le temps partiel non pas parce je n’arrivais plus à tirer mon lait mais parce que mon bébé me manque.
    Tout ça pour dire qu’il est tout à fait possible de continuer d’allaiter même quand on reprend le travail à temps complet.
    L’idéal c’est de donner le sein à bébé le plus possible dans les temps libre et la nuit aussi éventuellement.
    Maintenant si financièrement c’est possible, le mieux est de prendre un congés d’éducation. C’est premières années de vie de bébé passent tellement vite et sont si précieuses !

    1. Bravo à vous Louise pour ce beau parcours d’allaitement!
      En effet, allaiter et travailler c’est possible : un peu d’organisation, de l’aide de l’entourage, et le maintien de l’allaitement est facilité !

  10. Merci pour cet article !
    Je n’ai allaité mon fils que 2 semaines, par gène, peut du regard des autres, pas à l’aise avec tous ces changements …
    Et pour ma fille, je pensais vite arrêter … mais elle avait perdu pas mal de poids, les débuts ont été compliqués … jusqu’au jour où je me suis rendue compte que ça roulait tout seul et c’etait assez chouette finalement !
    Aujourd’hui elle a 1 an et je l’allaite toujours.
    Et quand ma sœur (sans enfants et absolument contre l’allaitement) me demande quand est e que j’arrête, je lui répond que je compte bien l’allaiter jusqu’à ses 18 ans … et que le soir je demanderai à son copain de sortir de la chambre le temps qu’elle tète !
    Au moins ça la fait rire et ça la calme !!

  11. Bonjour!
    J’allaite toujours à la demande ma fille d’un an, les vacances arrivent et avec la chaleur je sais que je ne vais pas réduire, c’est tellement pratique!
    Mais mes parents commencent à me tanner sur le sevrage… c’est ma troisième et cette fois je suis hyper renseignée et motivée donc ils ne me feront pas changer d’avis, mais c’est lourd de devoir entendre des remarques sur la question du sevrage, le non-bénéfice de l’allaitement, le fait qu’elle régurgite parce qu’elle boit trop (sic!), et malheureusement je ne peux pas mettre en avant ses joues ou ses cuisses potelées car elle se situe en bas de la courbe (mais c’est dans ma nature et elle se dépense beaucoup, elle marche déjà!).
    Je cherche d’autres arguments physiologiques ou scientifiques (mais pas sur l’affectif car ça ne les touchera pas…) pour leur démontrer que j’ai raison de vouloir poursuivre au-delà d’un an. Pour le moment je préfère ne pas entrer dans le débat (ah et puis je cododote donc c’est pareil, si je la sevrais je serais moins fatiguée… haha).
    Merci en tout cas pour tous vos articles que je me retrouve à lire sur mon lieu de travail en pensant à mon bébé…

    1. Bonjour
      Hélas oui le quotidien n’est pas toujours facile à vivre avec un “grand bébé ” allaité ,vous trouverez des informations plus scientifiques sur ce site : https://www.lllfrance.org/

      Bon courage dans vote démarche !

      1. Merci !
        Je retombe par hasard sur votre article aujourd’hui et je me relis par hasard !
        Aujourd’hui bébé a 19 mois et demi, toujours allaitée à la demande mais actuellement nous sommes en vacances avec mes parents et c’est dur, heureusement qu’il y a les tétées nocturnes ! J’arrive à l’allaiter une fois vers 18h ou 19h en douce, mais c’est dur d’entendre mes parents et mon mari se réjouir du sevrage proche selon ce qu’ils s’imaginent (je pars 3 jours et 3 nuits dans un mois et demi). J’essaye de donner des arguments scientifiques comme le développement cérébral mais mo mari a des arguments : j’ai sevré mes aînées à un an ou moins et pour autant elles sont très intelligentes (en avance), moi aussi malgré un non allaitement…
        Je vais essayer de développer mes arguments sur l’affection et le stress mais ce n’est pas gagné pour autant. En attendant je suis toujours motivée jusqu’aux deux ans (au-delà je n’aurais plus la force de me battre) mais qu’est-ce qu’on se sent seule!!

        1. Bon courage Maman Cocotte ! Effectivement ce n’est pas évident mais je vous félicite de tenir le coup !! 🙂

  12. Merci pour cet article, j’ai essayé de commencer le sevrage car j’aimerai que ma fille prenne le biberon lait industriel et que je puisse dormir 8h d affilée mais apparemment elle n’a pas trop envie pour le moment ! Donc, elle a 6mois et 1 semaine mais il y a déjà des réflexions “tu as encore du lait ?” “tu vas faire comment quand tu vas reprendre le boulot ?” alors je souffle intérieurement et essaye de répondre le plus gentiment possible mais, parfois ça donne envie de pleurer, on fait ce qu’il y a de mieux pour notre enfant et on se sent juger !

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