Archives de catégorie : reprise du travail

allaiter au rythme de la vie d’artiste

Je suis Malvina, comédienne et maman de 2 enfants de 5 ans et 10 mois. J’alterne des temps de chômage et des périodes de travail très intenses avec des journées de plus de 12h, parfois hors du domicile pendant plusieurs jours ou semaines. L’allaitement est donc rythmé par ce mode de vie un peu particulier.

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Reprendre le travail sans suspendre l’allaitement

Ma reprise de travail approche, mon bref congé parental de 2 mois à l’issue de mon congé maternité vient de se terminer. Notre situation financière et le développement de ma carrière professionnelle m’obligent à reprendre très vite mon poste à 100 %. J’ai la chance de pouvoir prendre quelques jours de vacances pour me projeter et décider de la suite de mon allaitement.

Mon bébé a bientôt six mois ; j’ai déjà réussi à faire face à de nombreux obstacles. La reprise du travail représente pour moi une véritable source de stress : je suis envahie par de nombreuses questions et en même temps profondément motivée et convaincue que je ne dois pas abandonner l’allaitement. 

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Reprise du travail et émotions

C’est l’heure de la rentrée pour les enfants mais de nombreuses mamans reprennent le travail également. Leslie Lucien nous partage le vécu d’une maman qu ‘ elle a accompagné

La reprise du travail après la naissance d’un enfant peut être une évidence pour certaines femmes, mais parfois elle ne l’est pas. Pas toujours simple en effet pour une femme, nouvellement maman, de laisser son bébé en garde, de trouver un nouveau rythme quand elle a passé plusieurs semaines ou plusieurs mois dans le cocon douillet de sa relation avec son bébé.

Ce témoignage est le récit d’une expérience vécue à la PMI où je travaille en tant qu’auxiliaire de puériculture. Je comprends encore une fois à travers la mission qui m’est confiée combien être accompagnée est nécessaire et à quel point l’expression de nos émotions et l’écoute sont précieuses pour avancer sur le chemin de parents.

Sophie* est entrée dans la PMI, elle avait les yeux humides, elle était seule, sans son bébé. Elle m’a regardée et m’a demandé avec une petite voix douce : « Est-ce que je peux quand même participer à l’accueil parents-bébé** même si ma fille est à la crèche ? »

Bien sûr elle était la bienvenue. Bien sûr nous lui avons proposé de s’asseoir avec nous sur les grands tapis colorés où gigotaient déjà deux bébés sous la surveillance de leurs mamans. Nous nous sommes regardées toutes les deux, j’ai senti l’émotion et les larmes monter un peu plus dans ses yeux prêts à déborder, sa voix hésitante. Je lui ai proposé de prendre un peu de temps juste elle et moi, toutes les deux. Elle m’a donc suivie, tandis que ma collègue prenait le relais auprès des autres mamans.

Nous nous sommes installées dans notre salle d’allaitement, petite pièce lumineuse, deux grands fauteuils confortables, des belles affiches de bébés ou de bambins plus grands allaités, de l’eau à disposition et des lectures autour des premiers mois de vie de bébé….

Tandis que je lui tendais un mouchoir, Sophie s’est assise et s’est mise à sangloter plus franchement. Nous sommes restées quelques secondes dans le silence de ses larmes, elle débordée d’émotions, moi prête à accueillir ses mots. Et puis, elle a pris une grande respiration et tout est sorti en une phrase. Elle m’a expliqué le vide qu’elle ressentait en n’étant plus 24 heures sur 24 avec son bébé, la tristesse dans les yeux de son bébé au moment où elle le laisse à la crèche, les professionnels de la crèche pour qui tout semble « normal », les échanges pas toujours simples avec le papa, le doute à l’idée de reprendre le chemin du travail dans quelques semaines seulement, la crainte que son lait se tarisse, les questions logistiques sur la conservation du lait, quand le tirer, comment, avec quel tire-lait, manuel, électrique ou encore à la main ?

Elle a fini de déposer ses émotions, de poser ses questions, toutes ces choses qui prenaient tant de place dans son cœur de maman et dans son esprit de femme. Les larmes ont continué de couler sur ses joues, je l’ai invitée à accueillir sa peine, à la vivre plutôt que la refouler, à ne pas faire comme si elle n’existait pas. Elle m’a dit à ce moment-là qu’elle s’autorisait rarement à pleurer, qu’elle se sentait coupable car elle avait peur que sa fille ne ressente sa peine ; comme si ne pas en parler pouvait faire disparaître sa tristesse, comme si l’enfouir pouvait tout arranger. « On dit souvent que les bébés sont des éponges alors est ce que mon bébé éponge mon inquiétude ? » s’est-elle autorisée enfin à me dire au bout d’un moment. Un condensé d’amour et de culpabilité maternels. 

Bien sûr, je l’ai invitée à parler à son bébé, à dire, à pleurer, à ne pas masquer. J’ai écouté, j’ai accueilli toutes ses émotions et puis je l’ai informée aussi au sujet de l’allaitement, des rythmes du bébé, de cette adaptation en crèche qui nécessite bien plus de temps que les quelques jours que l’on se donne la plupart du temps. J’ai ouvert la porte aussi à l’éventualité de repousser la reprise, de parler aussi à l’équipe de la crèche, à son compagnon… Et puis j’ai surtout laissé les points de suspension. Jamais je ne donne de réponse toute faite, je donne des pistes de réflexion, car j’ai davantage envie de laisser l’espace pour que les femmes, les couples, trouvent eux-mêmes leurs propres réponses.

Les jours ont passé, la maman est revenue vers moi pour me dire que l’adaptation se faisait très progressivement à la crèche. Elle a trouvé des solutions par elle-même. Elle a pu parler à l’équipe de professionnels de la crèche qui a été très à l’écoute, ce qui l’a beaucoup rassurée. Elle a aussi parlé au papa qui a été un soutien primordial pour elle. Et surtout elle m’a dit avec douceur : « j’ai décidé de prendre les choses comme elles viennent et d’arrêter de vouloir tout anticiper » … peut être sa clé à elle vers une reprise du travail en confiance ?

Dans certains centres de Protection Maternelle et Infantile, l’équipe est composée d’une infirmière puéricultrice, d’auxiliaires de puériculture, d’une psychologue et de médecins. Nous pouvons accueillir les familles en post-natal notamment pour du soutien, de l’accompagnement autour de l’allaitement, du maternage. Nous offrons des moments d’écoute après la naissance du bébé et pour leurs premières semaines / premiers mois de vie ensemble.

* pour le besoin du récit, le prénom a été modifié
** Accueil parents-bébé : Espace d’écoute, de soutien et de partage destiné aux  parents et à leurs enfants de la naissance à la marche, animé par une professionnel de la structure.

[Biographie] : auxiliaire de puériculture. Elle travaille dans un centre de protection maternel et infantile (PMI) parisien pour y soutenir les jeunes parents. En parallèle, elle accompagne des futurs parents en tant que doula, accompagnante à la naissance, formée auprès de l’institut des Doulas de France.

Les secrets du tire-lait révélés #1

Il existe différentes raisons d’utiliser un tire-lait, notamment:

  • Démarrer et/ou maintenir une production de lait lorsque l’enfant ne peut pas téter au sein ou bien qu’il ne parvient pas à téter efficacement au sein (lorsqu’il est prématuré, hospitalisé, affaibli, et plus généralement  séparé de sa mère),
  • Augmenter une production de lait insuffisante ou devenue insuffisante par rapport aux besoins du bébé, relancer une production après un sevrage,
  • Créer une banque de lait pour la reprise du travail ou des études, voire pour donner du lait à un lactarium
  • Prévoir du lait pour des absences occasionnelles ou bien en prévision d’une chirurgie programmée
  • Exprimer du lait lorsque l’on doit prendre un traitement médical réellement incompatible avec l’allaitement pour maintenir la lactation le temps nécessaire.

Le choix du modèle de tire-lait dépend ainsi de l’objectif maternel. C’est un sujet d’appels récurrents qui mérite un article à lui tout seul. Ce sujet expose au grand jour l’une des plus grandes inquiétudes des mamans à savoir : comment avoir plus de lait.

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Un autre regard sur l’allaitement en vacances

Et voici le moment tant attendu des résultats du grand concours d’été : « Allaiter en vacances ».

Merci à toutes celles qui ont participé, le choix a été difficile.

Mais voici les grandes gagnantes élues par toute l’équipe de de Grandir Nature :

Premier prix : Bérengère T. avec son récit sur les vacances à la montagne, gagne l’écharpe Fil-Up.

Second prix : Perrine V., les vacances à la mer, gagne le soutien-gorge

Troisième prix : Séverine P., et son bébé globe-trotter, gagne le kit allaitement.

Encore bravo à toutes pour vos témoignages et vos photos. Place maintenant au récit de Bérengère.

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Je suis chef d’entreprise et j’allaite

Angèle a créé son entreprise deux ans avant la naissance de sa fille. Quand le terme de la grossesse arrive, l’entreprise a bien démarré et Angèle commence à avoir beaucoup de travail, sans pour autant avoir encore les moyens d’embaucher du personnel. La grossesse s’est très bien passée et Angèle a pu travailler, à son rythme, jusqu’au bout. Le témoignage de son allaitement est intéressant parce que pour une fois, l’allaitement n’est pas la cause de tous les problèmes, mais est la solution!

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Je suis prof et j’allaite!

Pour inaugurer la série, voici le témoignage d’une jeune femme professeur de mathématiques en collège. Au cours des années passées à accompagner les mères, j’ai croisé de très nombreuses enseignantes qui n’envisageaient même pas de poursuivre l’allaitement à la reprise des cours. Elles jugeaient cela tout simplement impossible. Je souhaite que le texte ci-dessous puisse aider les nouvelles mamans enseignantes à réfléchir à la question avant de poser un “non” ferme et définitif. Continuer la lecture de Je suis prof et j’allaite!

Travailler et allaiter, impossible?

A l’heure où il ne fait plus de doute qu’allaiter longtemps est bénéfique à tout point de vue pour la mère et l’enfant (°), il reste néanmoins des écueils de taille pour les jeunes mamans. Et l’un des plus fréquents s’appelle la reprise du travail. En France, elle a lieu habituellement vers les deux-trois mois de l’enfant, c’est à dire bien tôt pour un petit être aussi dépendant.

La grande majorité des jeunes mamans dans cette situation se résignent et, la mort dans l’âme, cessent d’allaiter leur bébé pour cette date fatidique de la reprise du travail. Je parle de date fatidique en pesant mes mots : elle stresse les femmes des semaines ou des mois à l’avance, parfois même avant la naissance!

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Relactation : suite de l’histoire!

Voici deux mois et demi maintenant que j’accompagne Fanny(°) et Simon(°), dont je vous ai parlé dans l’article sur les inconvénients de la prise de pilule pendant l’allaitement . La lactation de cette maman avait énormément diminué suite à cette prise médicamenteuse et la production de lait recommençait tout doucement à se rétablir, il y a un mois. Mais la situation était bien précaire… Voyons ensemble comment elle a évolué.

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Quelques conseils pour l’introduction du biberon lors de la reprise du travail

La reprise du travail approche et vous commencez à angoisser… Nous avons déjà parlé de cette période délicate sur ce blog, mais puisque vous vous posez toujours autant de questions, voici quelques compléments. Tout d’abord, gardez le cap : quel que soit le mode de garde, continuez de faire confiance à votre enfant!

Expliquez bien votre projet d’allaitement à la personne qui veillera sur votre bébé dès les premiers contacts (inscription, période d’adaptation…). Une coopération étroite entre les parents et la personne qui garde le bébé facilitera l’adaptation et la poursuite de l’allaitement. N’hésitez pas à lui faire un petit papier récapitulatif avec toutes les informations sur la conservation et l’utilisation du lait maternel que vous aurez glanées.

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Conservation du lait maternel : qui croire ?

A la question « Combien de temps puis-je conserver mon lait maternel ? », il existe tout un panel de réponses en fonction des organismes qui les donnent. Des chiffres tellement différents qu’on ne sait plus qui croire ni quoi faire. A tel point que cela perturbe les nouveaux parents dans les pratiques du quotidien. Essayons ensemble d’expliquer d’où viennent ces différences pour que vous puissiez y voir clair et évaluer votre réponse à vous.

 

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Préparation allaitement-travail, une course contre la montre?

J'ai parlé récemment avec une maman totalement paniquée par la gestion de son allaitement exclusif dans le cadre de la reprise du travail. Mais j'avais beau lui poser toute une série de questions, je ne parvenais à voir qu'une situation où tout allait bien! Elle reprenait le travail seulement six semaines plus tard, tirait son lait avec facilité, le bébé était très coopératif, prenait avec la même bonne humeur sein et biberon, etc. J'allais lui demander clairement où était le problème quand elle me devança en disant : "en fait, je suis perdue depuis que j'ai vu la pédiatre parce qu'elle m'a dit qu'à partir de deux mois, l'allaitement à la demande doit être terminé et qu'il faut rapidement prendre un rythme pour l'entrée en collectivité".


Ah voila!

 

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Tire-lait mon ami

Les témoignages des femmes qui m'écrivent lorsqu'elles racontent leur quotidien avec leur tire-lait sont parfois émouvants. Me croirez-vous, certaines me racontent par exemple qu'elles ont pleuré la dernière fois où elles l’ont utilisé. Et pourtant, souvent, il ne s'agit pas de la fin de l'allaitement. Elles cessent simplement de tirer leur lait, souvent pour passer à deux ou trois tétées par jour.

Alors pourquoi pleurent-elles?

Exprimer son lait avec une machine n'est pas franchement une activité plaisante en soi, diront la majorité des femmes (et des hommes!)

C'est vrai qu'il s'agit de la fin de quelque chose et Dieu sait que les femmes y sont sensibles.

 

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