A part ceux qui en ont croisé une à la maternité par chance, et d’autres qui se sont informés spécifiquement, peu de parents connaissent l’existence des consultantes en lactation.
Voici de quoi éclairer un peu la lanterne des personnes qui ignorent tout ou presque de cette profession un peu particulière.
Qui est-elle?
La consultante en lactation IBCLC a suivi une formation spécifique en allaitement et a obtenu un diplôme pour cela. L’organisme qui dispense cette formation est agréé par une instance internationale, l’IBLCE (International Board of Lactation Consultant Examiners = conseil international des examinateurs de consultants en lactation).
IBCLC est le sigle de International Board Certified Lactation Consultant, qui signifie : consultant en lactation certifié par le conseil international.
Pour se présenter à l’examen, il faut pouvoir justifier d’être issu du milieu médical ou au minimum scientifique, et d’un certain nombre d’heures de soutien à l’allaitement, bénévole ou non. Il faut avoir, en plus de la formation, réalisé plusieurs stages, et un mémoire sur un thème concernant l’allaitement.
La consultante IBCLC peut être sage-femme, médecin, infirmière, puéricultrice, auxiliaire de puéricultrice, pharmacienne… Ses profils sont variés! Je précise au passage qu’il y a quelques hommes dans la profession!
Que fait-elle?
La consultante IBCLC est LA spécialiste de l’allaitement.
Elle sait accompagner les femmes pendant tout l’allaitement, de sa préparation pré-natale, à la dernière tétée en passant bien sûr par les premiers instants de la naissance.
Elle sait reconnaître les pathologies liées à l’allaitement et donner les premières informations qui y sont relatives. Si elle est sage-femme ou médecin, elle peut en outre prescrire les médications adaptées à la situation. Dans le cas contraire, elle adressera sa patiente à une consoeur ou un confrère pouvant réaliser la prescription.
La consultante IBCLC sait comprendre et soutenir les femmes là où elles en sont de leur projet d’allaitement : difficultés de mise en place, reprise du travail, sevrage.
Comme l’allaitement nous renvoie souvent à nous-même, à notre vision de la parentalité, de la vie et des valeurs, mais aussi à des situations de notre enfance, l’aspect psychologique est immense. La consultante sait aider les femmes à y voir plus clair lorsqu’elles ne savent plus où elles en sont.
En bref, lorsque vous avez mal aux dents, vous allez voir un dentiste, et lorsque vous avez mal à votre allaitement, vous allez voir une consultante IBCLC.
Où est elle?
Cette spécialité est largement reconnue dans les autres pays de l’union européenne pour lesquels les taux d’allaitement sont bien plus élevés qu’en France. Elle n’est malheureusement pas reconnue à sa juste valeur dans notre pays.
Et pourtant… pour pouvoir continuer à dire qu’elle est consultante IBCLC, la professionnelle doit se former en continu. Tous les cinq ans elle doit justifier d’une certaine quantité d’heures de formation (pas du tout anodine je vous le garantis), et tous les dix ans elle doit repasser l’examen de consultante. Vous en connaissez beaucoup vous, des spécialités où l’on doit ainsi justifier qu’on est à la page?
Donc, la consultante IBCLC, telle une perle rare, n’est pas facile à dénicher (et ce d’autant plus que, vu que c’est une spécialité non reconnue, une sage femme par exemple n’a pas le droit d’afficher sur sa plaque ou sa carte visite qu’elle est IBCLC…). Si vous n’en trouvez pas dans votre secteur, contactez des personnes ressources dans votre maternité, dans l‘association locale de soutien à la parentalité, ou auprès de Grandir Nature, qui dispose de sa propre consultante IBCLC pour les premiers conseils et la formation de ses équipes.
Merci pour ce éclairage! Et c'est bien dommage que cette spécialité ne soit pas mieux reconnue (reconnue tout court je devrais dire!)… Ca permettrait à de nombreuses mamans de poursuivre l'allaitement plus longtemps (et plus sereinement).
J'ai allaité mes 3 enfants (pendant 6, 7 et 10 mois chacun) et j'aurais parfois bien eu besoin de ce soutien!! J'ai déjà consulté des bénévoles de LLL française (par mail ou téléphone) mais ce n'était pas un suivi régulier.
Il n'y a que pour ma 3ème que j'ai eu un soutien un peu fortuit: j'ai participé à une étude (à dimension départementale) sur l'allaitement. C'est une SF qui faisait un mémoire d'étude (pour ce titre d'ILBC) sur les débuts de l'allaitement. Elle a suivi les mamans jusqu'aux 6 mois des bébés. Du coup, elle m'appelait assez régulièrement et j'en profitais pour lui poser quelques questions. Elle m'a parfois vraiment aidé!!
Alors je vous soutiens vraiment beaucoup! Merci!
je me suis emêlée les pinceaux avec le sigle! désolé! IBCLC 😉
Oui, le signe compliqué n’aide pas !! (rassurez vous, tout le monde l’écorche!)
Bonjour,
Cette spécialité est méconnue. Même avec deux enfants, j'en avais jamais entendu parler. Je vais me renseigner pour faire appel à ce type de personne pour mon troisième. Merci pour l'info 🙂
Oui je l’ai entendu sa aussi votre lait n est pas nourrissant et aussi votre bébé n à pas assez pris il faut le passer au complement (surtout qu on suspecte une intolérance aux produits de lait de vache) j’avais cette sensation de ne pas entendu dans mes choix.meme si la “confiance n’est pas encore totalement la.jai décider de ne pas me laisser et d essayer de m’en donner les moyens. C est sur ce n est pas facile.jespere bientôt en voir le bout…
Bonjour j allaiter actuellement mon bebe qui a eu 3 mois aujourd’hui, je me pose la question si c était normal quelle réclame a téter toutes les 2h notamment plus la nuit?merci
Bonjour,
Je découvre votre message, je reviens de congés.
Oui c ‘est tout à fait normal que votre bébé vienne téter très souvent surtout lors de fortes chaleurs.
Votre lait permet de l’hydrater donc les tétées sont très fréquentes pour boire mais aussi pour manger.
Concernant les nuits, les bébés ont besoin de téter souvent pour se nourrir mais aussi pour se rassurer.